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Nous voici Ă la fin de notre trip en IndonĂ©sie et un bilan s’impose avant notre dĂ©part pour la ThaĂŻlande. Voici nos observations gĂ©nĂ©rales sur ce pays et sa façon de vivre.
La religion
La majoritĂ© de la population est Musulmane, ce qui implique que la vie est rythmĂ©e par le culte et les appels Ă la priĂšre. Nous entendions chaque jour (plusieurs fois), depuis des hauts parleurs, des chants religieux dĂšs 4h du matin. La direction de la Mecque est indiquĂ©e au plafond de chaque chambre, par une flĂšche. Nous avons constatĂ© qu’il y a Ă©normĂ©ment de MosquĂ©es luxueuses, mĂȘme dans les endroits les plus pauvres. La plupart des femmes portent le voile (de couleur), mais ce n’est pas le cas de toutes. Les gens sont d’ailleurs tolĂ©rants quant aux personnes qui ne portent pas le voile. DiffĂ©rentes cultures cohabitent dans ce pays, notamment Bouddhiste et Catholique, sans que cela ne pose de difficultĂ©.
La langue
Partout oĂč nous avons Ă©tĂ©, nous avons pu parler en Anglais avec les gens que nous croisions. De plus, les IndonĂ©siens ont le mĂȘme alphabet que nous, ce qui permet de comprendre plus facilement les mots. Nous savons que ce ne sera pas forcĂ©ment le cas dans les autres pays que nous allons visiter.
La vie locale
Les IndonĂ©siens vivent beauuuucoup dehors ! Il est frĂ©quent de les voir sur les terrasses ou sous le porche de leurs maisons, malgrĂ© le bruit de la circulation. Il nous est arrivĂ© d’en voir dormir Ă mĂȘme le sol en pleine rue (il ne s’agit pas de SDF, mais simplement de personnes qui se reposent). De plus, il y a beaucoup d’animaux dehors: des poules, des cailles, des chats (souvent sans queue), des chiens. Tous sont assez maigrelets et vivent de ce qu’ils trouvent Ă manger. J’aurais voulu, tous les adopter… ! Ah oui, et on a remarquĂ© que les IndonĂ©siens aiment beaucoup les oiseaux ! Ils sont nombreux Ă avoir une ou plusieurs cage Ă oiseaux suspendue(s) devant leur maison.
Le travail
De ce que nous en avons vu, les IndonĂ©siens sont un peuple travailleur: il n’y a pas de mendicitĂ© et chacun s’affaire Ă la tĂąche. Nous avons vu des hommes porter d’immenses bambous, des femmes ĂągĂ©es rechercher des bouteilles en plastiques pour les revendre, ou porter de lourdes charges dans les pentes des montagnes, des jeunes hommes essayer inlassablement de vendre un bonnet ou une Ă©charpe aux touristes, des hommes pĂȘcher dans les canaux des villes (pas propres du tout…), d’autres proposant leurs services pour nous emmener en tuk-tuk pour quelques centimes, un Ă©tudiant se levant Ă l’aube pour faire le taxi avant de retourner sur les bancs de l’Ă©cole, des hommes qui aident Ă la circulation au milieu d’un trafic monstre de jour comme de nuit, des vendeurs ou chanteurs qui montent dans les bus (en marche) pour gagner quelques piĂšces, etc.
A cĂŽtĂ© de cela, nous avons observĂ© que dans de nombreux Ă©tablissements, le travail est sur-divisĂ© pour que chacun ait un poste. Par exemple, au restaurant, il y a une personne qui nous installe, une qui prend la commande, une qui sert, une qui dĂ©barasse et une qui encaisse. Cela donne parfois l’impression qu’il y a beaucoup de personnel pour peu de clients.
Les horaires
Ici le soleil se lĂšve vers 5h, et se couche vers 17h30. C’est un tout autre rythme, auquel nous avons dĂ» nous habituer. Les IndonĂ©siens, eux, se lĂšvent Ă l’aube, dinent entre 18h et 19h et se couchent vers 22h (c’est aussi liĂ© au rythme des priĂšres).
La population
Elle est, d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, bienveillante et nous accueille chaleureusement. Nombreux sont ceux qui viennent nous voir pour nous demander de poser sur leurs photos. Nous avons mĂȘme Ă©tĂ© pris en photo avec un couple de mariĂ©s ! Le culte de l’occident et de la culture “Western” pousse les IndonĂ©siens Ă aimer tout ce qui s’y rapporte. Nous y compris: petits blancs, aux yeux clairs. Cela est gĂ©nĂ©ralement sympathique. Parfois les nombreux regards, intriguĂ©s et curieux, peuvent ĂȘtre un peu pesants quand on souhaite ĂȘtre tranquille.
Notre “diffĂ©rence” fait aussi de nous des cibles de choix pour ceux qui cherchent Ă arrondir leur fin de mois. Le terme de “Boulay” (= touriste en IndonĂ©sien) est synonyme de petites combines pour essayer de nous prendre un peu plus d’argent que cela ne serait le cas pour un local. Entre autre, les entrĂ©es des parcs touristiques sont a prix variables selon votre origine (cela de maniĂšre parfaitement lĂ©gal). Cela donne cette dĂ©sagrĂ©able impression d’ĂȘtre un porte-monnaie sur pattes plutĂŽt qu’un touriste en recherche d’authenticitĂ©. A plusieurs reprises nous avons dĂ©jouĂ©s les sur-facturations mais nous avons dĂ» payer aussi parfois, sans le savoir, quelques euros de plus que de normal. Rien de bien grave en soi mais cela nous a poussĂ© Ă ĂȘtre sur la rĂ©serve et parfois un peu parano quant aux rĂ©elles motivations des “gentils” locaux qui sâintĂ©ressaient Ă nous.
Les paysages
Malheureusement ce cĂŽtĂ© intĂ©ressĂ© nous a gĂąchĂ© le plaisir de certaines rencontres et n’a pas marquĂ© favorablement notre sĂ©jour en IndonĂ©sie. Dommage car derriĂšre une certaine timiditĂ© de ce peuple, se cache bien souvent des personnes souriantes, ouvertes et profondĂ©ment gentilles. Notre prochaine destination sera peut ĂȘtre plus proche de nos attentes sur la population car “Thai Land” veut dire le pays du sourire. Nous verrons bien !
Comme vous avez pu le dĂ©couvrir si vous suivez le blog, les beaux paysages et les endroits Ă visiter sont nombreux et magnifiques. Des riziĂšres verdoyantes, aux volcans crachant leur Ă©paisse fumĂ©e en passant par les plages de sable blanc, il y en a pour tous les goĂ»ts. Nous n’avons visitĂ© que le centre de l’IndonĂ©sie (l’Ăźle de Java) et reviendrons certainement pour voir les Ăźles de l’Est (Bali, Flores, Lomgbok, etc…) qui finiront surement de nous Ă©merveiller.
Seule ombre au tableau presque parfait de ces magnifiques endroits : l’Homme, ou plutĂŽt les dĂ©chets de l’Homme. Partout. Multicolores. Sans retenu. Il y a peu d’infrastructures pour la gestion des dĂ©chets dans la plupart des villes oĂč nous sommes allĂ©s. RĂ©sultat: soit les IndonĂ©siens brĂ»lent les dĂ©chets devant chez eux, soit ils les jettent dans la nature. Ce qui est contradictoire, c’est que les IndonĂ©siens (surtout les femmes hein!) passent leur temps Ă balayer aussi bien chez eux, que devant leur maison…
En plus des ordures jetĂ©es dans la nature, les courants marins ramĂšnent des vagues de tongs, bouteilles en plastique, sacs, bidons, emballages, et autres dĂ©tritus sur les plages de cartes postales. Pour nous, sensibles Ă l’Ă©cologie, c’est un vrai dĂ©chirement et beaucoup de tristesse de voir l’impact de l’Homme sur son environnement. L’explosion dĂ©mographique et consumĂ©riste de lâIndonĂ©sie y est surement pour beaucoup et la France d’il y a un siĂšcle ne devait pas ĂȘtre beaucoup mieux. Il y a un vrai travail de fond pour sensibiliser la population locale et mettre en place les infrastructures nĂ©cessaires.
La circulation
En arrivant en IndonĂ©sie, nous avons dĂ©couvert une trĂšs forte circulation ! Les scooters sont le moyen de locomotion le plus prĂ©sent, mais les voitures ne sont pas en reste. C’est Paris x5 ! Nous n’avons pas vraiment compris le code de la route IndonĂ©sien et avons plutĂŽt l’impression qu’il n’y en a pas. En fait il y en a un: ceux qui sont derriĂšre doivent faire attention Ă ceux de devant. Les gens roulent vite et klaxonnent trÚÚÚÚs souvent pour faire connaĂźtre leurs intentions, faut-il encore les comprendre !
Vous pouvez imaginer aisĂ©ment le bruit et la pollution prĂ©sente dans ces grandes villes (quand on se mouche s’en est noir…). A nos dĂ©buts, nous avons voulu nous Ă©loigner de la ville, pensant que cela serait plus calme. Nous nous sommes rapidement rendu compte que la route qui quitte la ville EST TOUJOURS LA VILLE (sans fin)!! BordĂ©e d’habitations, de commerces, Ă©choppes, constructions, etc… Il faut donc prendre de tous petits axes routiers perpendiculaires pour quitter cette cohue et enfin s’enfoncer dans la campagne.
La nourriture
Nous devons admettre que, bien que nous aillons mangĂ© certaines choses trĂšs bonnes, nous n’avons pas Ă©tĂ© de grands fans de la nourriture locale. Ici la plupart des repas sont frits (= “goreng”) ou avec beaucoup de sauce. Tout Ă l’inverse de notre alimentation… Nous avons donc souvent cherchĂ© Ă manger des salades composĂ©es mais ce n’est pas Ă©vident Ă trouver ici. Nous avons mangĂ© pas mal de fruits, mais lĂ encore il faut demander sans sauce (oui oui, ils les servent avec de la mayonnaise ou du lait concentrĂ©!). Pour tout cocktail commandĂ©, on vous fournit un verre de sucre brun liquide. Bref, du gras et du sucre !
Notre budget
C’est l’heure des comptes, et nous sommes dans le vert ! Pour le mois d’Octobre nous avons dĂ©pensĂ© 1300⏠(mais avec le billet pour la Thailande inclus = 300âŹ), et avons vĂ©cu avec 35⏠par jour en moyenne, pour deux. Nous avons fait attention mais sans compter chaque sous que nous dĂ©pensions. Bref, c’est plutĂŽt une bonne nouvelle, d’autant plus que nous n’avons pas eu le sentiment de nous priver de quoique ce soit !
En conclusion
L’IndonĂ©sie est un bon pays pour commencer notre voyage. Le fait que l’Ă©criture soit la mĂȘme et que les IndonĂ©siens parlent Anglais, nous a permis de prendre nos marques et de pouvoir communiquer facilement avec eux. Nous avons adorĂ© la diversitĂ© des paysages rencontrĂ©s et le fait que ce pays soit si verdoyant. Nous espĂ©rons qu’ils dĂ©velopperont leur systĂšme de traitement des dĂ©chets pour prĂ©server leur beau pays ! Il y a beaucoup Ă voir, et nous pensons bien revenir pour faire les Ăźles Ă l’Est de Java (notamment Bali). La diffĂ©rence de façon de vivre avec l’Europe, est frappante ! Mais nous nous sommes rapidement acclimatĂ©s et ce qui nous entourait, nous est rapidement apparu familier. Nous repartons avec plein de beaux souvenirs et espĂ©rons que la suite de notre voyage soit aussi bonne.
Bises de nous deux đ
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8 réponses
On lit tout. C\’est toujours intĂ©ressant et ça nous donne l\’impression de dĂ©couvrir un peu les choses avec vous. Bravo! đ€ Mum
Oui ! Et en plus vous connaissez l’Asie donc je pense que vous pouvez plus imaginer que la plupart des gens âș on vs embrasse fort tous les deux đ
nous aussi on a tout lu et avec un reel plaisir!!non seulement vous nous embarquez ds votre voyage mais en plus vous nous apprenez plein de choses sur ces iles lointaines et fascinantes !! BRAVO,,,,on a hate de voir la suite en thailande,on vous embrasse tres tres fort les pts loups,,,continuez a nous faire rever et soyez toujours prudents!!!
Tout lu đ!! Ouiiiii!!!!
De vrais petits guides touristiques , j\’aime !!
Bravo pour ce joli conte, rĂ©cit, rĂ©sumĂ©… de votre premier mois loin de nous, quelle patience et dĂ©sir de tout nous faire partager . Merci â€ïž
1 mois deja, le temps passe si vite.. ! Nous avons envie de vous faire partager (pr que cs soyez un pej avec ns âș) mais aussi de garder une trace pour nous, car notre arrivĂ©e en ThaĂŻlande risque de ns faire oublier certains dĂ©tails. Du coup on vs a fait ce grand roman lol
Plein de bisous ma soeur â€đ
J\’ai tout lu avec Antoine đ autour dun thĂ© vert a la grande mosquĂ©e de Paris. TrĂšs intĂ©ressant l\’article. Continue de nous raconter les autres pays que tu vas visiter.
Bis yass
Va falloir ns rejoindre pr en voir un de tes propres yeux mon RenĂ© ! đ
Oui continue de nous faire voyager đ merci ! Et continuez Ă vous Ă©clater en faisant toujours attention Ă vous ! Gros bisous